1. Le coût de la vie au Vietnam : Une agréable surprise
Dès mon arrivée, j’ai été frappé par la différence de coût de la vie par rapport à la France. Je m'étais installé à Hanoï, où je loue un appartement moderne dans le quartier de Tay Ho pour environ 500 euros par mois. C'est un quartier prisé des expatriés, avec vue sur le lac et de nombreux cafés branchés. Ce qui m'a vraiment étonné, c’est le prix des repas. Je peux manger un délicieux "pho" pour moins de 2 euros, et un café glacé ne coûte que quelques centimes.
Même les transports sont incroyablement abordables. Je me déplace principalement en Grab (l’équivalent d’Uber ici), et chaque course en moto ne dépasse généralement pas 1 euro. J’ai vraiment l’impression de pouvoir vivre confortablement sans me ruiner.
2. Trouver un logement : Les meilleurs quartiers à Hanoï
Pour moi, trouver un logement n’a pas été aussi compliqué que je le craignais. Je vis à Tay Ho, le quartier préféré des expatriés à Hanoï. C’est calme, verdoyant, avec une belle vue sur le lac. Mais j’ai aussi considéré des quartiers comme Ba Dinh ou Hoan Kiem, qui sont plus au cœur de la ville, avec des restaurants et marchés locaux à chaque coin de rue.
Ce qui m'a plu à Tay Ho, c’est le mélange d’expatriés et de locaux, ce qui m’a permis de rencontrer des gens de tous horizons. La plupart des appartements sont meublés, donc je n'ai eu qu'à poser mes valises.
3. La vie quotidienne : S’immerger dans la culture vietnamienne
S’intégrer à la vie vietnamienne demande un peu de temps, mais c’est une expérience incroyablement enrichissante. Le premier obstacle, bien sûr, c'est la langue. Au début, je ne parlais pas un mot de vietnamien. Heureusement, les Vietnamiens sont très accueillants et patients, surtout dans les grandes villes comme Hanoï où l'anglais est relativement répandu. Petit à petit, j'ai appris quelques phrases, notamment pour commander à manger ou prendre un taxi.
J'ai aussi adoré découvrir la cuisine locale. Chaque matin, je commence ma journée avec un bol de "pho" dans un petit restaurant de rue, une expérience unique. Les Vietnamiens mangent souvent dehors, et c’est devenu une habitude pour moi aussi. J'ai vite réalisé que la nourriture ici est non seulement délicieuse, mais incroyablement bon marché.
4. Travailler au Vietnam : Opportunités et défis
En tant qu’expatrié, j’ai choisi d'enseigner l’anglais, l’une des opportunités les plus populaires ici. Le marché est en pleine expansion, et les écoles sont toujours à la recherche de professeurs natifs. J’ai dû passer par quelques démarches administratives pour obtenir mon visa de travail, mais une fois les papiers en ordre, tout s’est déroulé assez facilement.
Travailler au Vietnam m’a permis d’en apprendre davantage sur la culture du travail locale, qui est plus décontractée que ce à quoi j'étais habitué. Les horaires sont flexibles, et la vie professionnelle est fréquemment ponctuée de pauses pour boire un café vietnamien ou manger un en-cas.
5. Se soigner au Vietnam : Une médecine accessible
Le système de santé au Vietnam m'a surpris par sa qualité, notamment dans les grandes villes. Lors d'une légère grippe, je me suis rendu dans une clinique internationale à Hanoï où le personnel parlait anglais et m'a pris en charge rapidement. Les soins sont abordables, mais j’ai souscrit une assurance santé internationale par précaution, car certaines interventions peuvent être coûteuses.
Je conseille vraiment d'avoir une bonne assurance, surtout si l'on voyage souvent à travers le pays, car les infrastructures médicales peuvent être moins développées en dehors des grandes villes.
6. Se déplacer au Vietnam : L’aventure quotidienne en scooter
Les premiers jours, j’étais impressionné (et un peu effrayé) par la circulation vietnamienne, particulièrement les scooters qui se faufilent partout. J’ai finalement décidé de m’y mettre et j’ai acheté un scooter d’occasion. Conduire à Hanoï est une aventure en soi. Il n’y a pas réellement de règles fixes, mais on finit par s’habituer à ce chaos organisé.
Pour les plus longues distances, j’ai testé les bus de nuit et les trains, qui sont des options économiques pour voyager à travers le pays. Je garde un souvenir mémorable de mon trajet en train vers Sapa, avec ses paysages de rizières à couper le souffle.
7. Communauté expatriée et loisirs : Un réseau de soutien
L'une des meilleures choses à propos de vivre au Vietnam est la communauté expatriée. Très vite, j'ai rejoint plusieurs groupes Facebook et associations locales qui organisent des événements, comme des soirées quiz, des cours de cuisine vietnamienne ou des randonnées dans les montagnes du nord.
Le week-end, je profite de la vie nocturne d’Hanoï, avec ses bars animés et ses spectacles de musique live. Les Vietnamiens aiment aussi faire la fête, et il n’est pas rare de passer la nuit à discuter autour d’un verre de bia hoi, la bière locale.
8. Les défis de la vie au Vietnam : Barrières linguistiques et adaptation
Bien sûr, tout n’est pas toujours facile. La barrière de la langue reste un défi constant, surtout en dehors des grandes villes où peu de gens parlent anglais. J'ai aussi dû m’adapter au climat, particulièrement à l’humidité accablante des mois d'été.
La circulation est chaotique, et il m’a fallu un certain temps pour m’y habituer. Les embouteillages sont fréquents, et la pollution dans les grandes villes peut être un problème. Mais avec le temps, on apprend à faire avec et à apprécier les aspects positifs de cette vie quotidienne si différente de celle que j’avais connue en France.
Conclusion
Vivre au Vietnam a été un véritable tournant dans ma vie. C’est un pays plein de contrastes, avec une histoire riche et des paysages incroyables. Les défis sont bien là, mais les récompenses en valent largement la peine. Si vous avez l'occasion de faire ce saut, n’hésitez pas une seconde. C’est une aventure que vous n’oublierez jamais.